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Le MCISE publie le premier rapport sur l'entrepreneuriat social au Maroc

Le MCISE publie le premier rapport sur l'entrepreneuriat social au Maroc

L’entrepreneuriat social au Maghreb est souvent vu comme un concept à la mode. Pour autant peu de gens connaissent et comprennent vraiment ce qu'est l'entrepreneur social et sur lequel peu de données existent.

Pour apporter les informations nécessaires à des prises de décision avisées, le Moroccan Center for Innovation and Social Entrepreneurship (MCISE), a donc publié un rapport faisant le point sur cette nouvelle forme d’entrepreneuriat au Maroc.

En définissant l’entrepreneuriat social comme un entrepreneuriat dont l’objectif est de répondre à des besoins sociaux tout en créant de la croissance économique, Adnane Addioui, cofondatur du MCISE et responsable pays d’Enactus Maroc, une ONG aidant les étudiants à monter des projets d’entrepreneuriat social qui seront ensuite repris directement par les populations visées, rappelle que l’entrepreneuriat social n’est ni un concept ni une mode, mais plutôt un mouvement positif qui peut apporter des solutions durables pour le développement du Maroc.

Il a tiré plusieurs conclusions de ses recherches :

  • Les Marocains ne sont pas familiers de ce type d’entrepreneuriat, apparu dans le royaume il y a moins de quatre ans.
     
  • Les Marocains menant ce mouvement sont très peu nombreux et font partie d’un petit cercle. Ils ont un profil similaire puisqu’ils sont généralement diplômés de l’enseignement supérieur avec une exposition aux idées internationales.
     
  • Les secteurs sur lesquels ils travaillent sont le développement des communautés, l’indépendance des femmes, l’éducation, et surtout l’artisanat, aidés par la poids des coopératives au Maroc.
     
  • Les trois modes de financement les plus populaires sont : le financement personnel, les frais d’adhésion et les aides gouvernementales.
     
  • Si le financement est le défi principal de ces entrepreneurs, le manque d’aide technique, de cadre juridique approprié, d’esprit d’entreprise n’est pas loin derrière. Le problème de la maitrise des langues n’est loin non plus. 
Le rapport offre aussi plusieurs études de cas sur certaines entreprises sociales dont Looly's, CARE et The Anou, auxqelles Wamda avait déjà dédiées des articles, ainsi que Maroc Taswiq ou encore Anarouz.

Vous pouvez télécharger le dossier pour creuser ses points et découvrir les recommandations faites par l’équipe du MCISE. 

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